Dernière mise à jour à 08h50 le 08/11
Mardi, le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a rejeté les accusations d'agression directe de l'Iran, faites par le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane, la qualifiant de "fausses et dangereuses".
Les accusations du prince héritier saoudien selon lesquelles l'Iran a lancé une "agression militaire directe" contre le royaume sont contraires au droit international et à la Charte des Nations unies, a indiqué M. Zarif, cité par Press TV.
Plus tôt mardi, Mohammed ben Salmane a accusé l'Iran d'avoir lancé une agression militaire directe contre son pays, sous la forme de fourniture de missiles aux miliciens chiites houthis au Yémen.
La coalition dirigée par l'Arabie saoudite et qui combat la milice houthie yéménite soutenue par l'Iran, a déclaré que cette escalade dangereuse est survenue après que l'armée saoudienne a intercepté un missile balistique tiré par les Houthis sur Riyad samedi.
Lundi, le ministère iranien des Affaires étrangères a déjà rejeté les allégations de la coalition dirigée par l'Arabie saoudite selon lesquelles Téhéran était derrière l'attaque au missile sur Riyad.
Les allégations sont "destructrices, irresponsables, provocatrices et sans fondement", a déclaré le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Bahram Qasemi, tout en qualifiant l'attaque au missile d'une réaction "indépendante" des Yéménites aux attaques saoudiennes.
En mars 2015, une coalition panarabe dirigée par l'Arabie saoudite est intervenue dans la guerre civile yéménite, qui a éclaté fin 2014, pour venir en aide au gouvernement internationalement reconnu du président Abd-Rabbo Mansour Hadi, chassé du pays par les miliciens chiites houthis, appuyés par l'ancien président Ali Abdallah Saleh.