Dernière mise à jour à 14h06 le 05/12
En dépit des efforts continus qui ont été fournis et du nombre croissant de terrains d'entente atteints par la Grande-Bretagne et l'Union européenne (UE), il n'a pas été possible de parvenir à un accord complet lundi, a déclaré le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker, lors d'une brève conférence de presse conjointe avec la Première ministre britannique en visite, Theresa May.
"Ce n'est pas un échec. C'est le début du tout dernier round", a-t-il ajouté, avant d'annoncer une extension de la date-limite fixée par l'UE, en promettant de reprendre les discussions plus tard dans la semaine.
Dans un communiqué de deux minutes, M. Juncker a décrit Mme May comme "dure en négociation", et s'est dit convaincu que des progrès suffisants pourraient être accomplis avant le sommet de l'UE prévu pour le 15 décembre.
Faisant écho à l'optimisme de M. Juncker, Mme May a déclaré à la presse dans une allocution d'une minute que les négociations "s'achèveraient de manière positive".
"Avant tout, il est clair que nous voulons aller de l'avant ensemble. Mais sur quelques questions, des différends subsistent, ce qui nécessite davantage de négociations et de consultations", a déclaré Mme May, avant d'aller rencontrer le président du Conseil européen Donald Tusk, avec près d'une heure de retard sur le programme initial.
Avant la visite de Mme May à Bruxelles, les attentes étaient particulièrement élevées sur trois grandes questions liées au Brexit : le montant de la facture de la séparation d'avec l'UE, la frontière irlandaise, et les droits des citoyens.
Certains médias britanniques ont même rapporté que le gouvernement britannique aurait accepté de mettre en place un "alignement des règlementations" entre la République irlandaise et l'Irlande du Nord. Cela signifierait en pratique que l'Irlande du Nord continuerait à suivre toutes les règlementations de l'UE en matière de commerce et de douanes, selon la presse.