Dernière mise à jour à 10h20 le 17/03
Les Philippines ont officiellement informé le 16 mars l'ONU de leur retrait de la Cour pénale internationale (CPI). Cette décision intervient deux jours après que le président Rodrigo Duterte ait annoncé que les Philippines retireraient leur ratification du Statut de Rome, le traité qui a créé la CPI, « avec entrée en vigueur immédiate ». M. Duterte a cité pour raison ce qu'il appelle un« effort concerté » de la part des responsables de l'ONU pour le qualifier de « violateur impitoyable et insensible des droits de l'homme qui aurait causé des milliers d'exécutions extrajudiciaires » et des violations de procédure par la CPI.
La décision reflète la « position de principe des Philippines contre ceux qui politisent et militarisent les droits humains », a déclaré Manille. M. Duterte a cependant assuré la communauté internationale qu'il continuait à être guidé par la primauté du droit et a affirmé son « engagement à lutter contre l'impunité pour les crimes atroces, malgré son retrait du Statut de Rome ». Le gouvernement philippin a quant à lui précisé qu'il « reste résolu à assumer sa responsabilité principale, assurer la sécurité à long terme de la nation afin de promouvoir un développement national inclusif et d'assurer une vie décente et digne pour tous ».
Expliquant la décision de Manille, le Ministre des affaires étrangères Alan Peter Cayetano a souligné une « campagne bien orchestrée » pour tromper la communauté internationale et « crucifier » Rodrigo Duterte en déformant la situation des droits de l'homme dans le pays. « Il est doublement déplorable que des membres de la communauté internationale, qui incluent nos propres partenaires dans la guerre contre le terrorisme, se soient laissés utiliser comme des pions par ces individus et organisations pour miner nos propres efforts pour restaurer l’État de droit », a dit M. Cayetano dans un communiqué.
Il a ajouté qu'« il n'y a pas de crime ou de responsabilité », puisque la campagne de l'administration Duterte contre les drogues illicites est une opération légitime d'application de la loi conçue pour protéger tous les Philippins et maintenir la primauté du droit. M. Duterte avait déjà menacé de se retirer de la CPI en novembre 2016, suite à la décision de Moscou de couper les ponts avec le tribunal, que le Président russe Vladimir Poutine a qualifié d'« inefficace et partial », mais l'action de la Russie était largement symbolique parce que, comme les États-Unis -et à la différence des Philippines- elle n'a pas ratifié le traité et n'est donc pas sous la juridiction de la CPI.
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