Dernière mise à jour à 09h06 le 29/03
L'Union interparlementaire (UIP) a condamné mercredi la discrimination et les violences dont sont victimes les réfugiés et les migrants, au dernier jour de sa 138ème Assemblée à Genève.
Dans la Déclaration de l'Assemblée adoptée mercredi, les quelque 750 parlementaires du monde entier ont mis l'accent sur "le rôle crucial des Parlements dans la transformation des aspirations des deux pactes mondiaux en cours d'élaboration - l'un sur les migrants et l'autre sur les réfugiés - en lois nationales".
Selon la déclaration, les migrations contribuent au bien-être humain et à la richesse collective, si elles sont bien gérées. De même, les réfugiés fuient les persécutions et les conflits, lorsque ceux qui leur fournissent protection et assistance font preuve d'une humanité primordiale et doivent être soutenus dans leurs efforts par la communauté internationale.
"Les 22,5 millions de réfugiés dans le monde, et plus globalement les 65,6 millions de personnes déplacées de force, ne sont pas seulement des personnes qui ont besoin d'assistance, mais aussi des vecteurs de changement dans leurs pays d'origine et dans les pays d'accueil", a indiqué la présidente de l'UIP, Mme Gabriela Cuevas Barron.
Au cours de cette Assemblée qui a débuté le 24 mars, les participants ont également discuté des questions de développement durable liées à la santé, aux énergies renouvelables, à la prévention et à la résolution des conflits, appelant les gouvernements d'assumer leur responsabilité de "ne laisser personne de côté" dans leurs efforts en faveur du développement.