L'armée israélienne était prête à toute évolution face à l'Iran

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti vendredi que son armée était prête à toute évolution face à l'Iran et que ceux qui cherchent à nuire à son peuple va payer un prix cher.

"Nous avons entendu les menaces de l'Iran. Les combattants de Tsahal (Forces de défense israéliennes) et les services de sécurité sont prêts à toute évolution de la situation. Nous allons nous battre contre celui qui tente de nous faire du mal", a déclaré M. Netanyahu au début de la réunion extraordinaire du cabinet à Tel Aviv, pour marquer le 70ème anniversaire de l'indépendance d'Israël.

Vendredi, le ministre israélien de la Défense, Avigdor Liberman, a mis en garde l'Iran contre une attaque visant l'Etat hébreu.

"Nous sommes prêts pour tous les scénarios. Nous sommes prêts pour un scénario multi-front et je ne me souviens pas d'une époque où nous étions si bien préparés et si prêts, à la fois pour l'armée et pour le peuple d'Israël", a déclaré M. Liberman, après qu'un général iranien a averti que les "Iraniens ont le doigt sur la gâchette et que les missiles sont prêts".

Jeudi soir, M. Netanyahu a également appelé à une action contre l'Iran, lors d'une réception en l'honneur du corps diplomatique en Israël, à l'occasion du 70ème anniversaire de l'indépendance d'Israël. "L'Iran est l'ennemi de nous tous -- d'Israël, du monde arabe, de la civilisation", a-t-il dit.

Israël n'a toujours pas de commentaire sur une frappe de missiles contre la base aérienne syrienne T-4 de Tiyas, située dans l'est de la province de Homs, le 9 avril. La frappe a fait 14 morts. L'Iran, la Syrie, la Russie et certains responsables américains ont indiqué explicitement qu'Israël était responsable de cette frappe.

Le président russe Vladimir Poutine a appelé à M. Netanyahou d'éviter des actions qui pourraient déstabiliser la situation en Syrie et a souligné l'importance de ne pas violer la souveraineté de la Syrie.

Pour sa part, M. Netanyahu a réitéré qu'Israël ne permettrait pas à l'Iran d'établir une présence militaire en Syrie.