Dernière mise à jour à 13h34 le 14/08
Les blocages des universités au printemps dernier ont causé "7 millions d'euros" de dégâts, soit deux millions de plus que l'estimation réalisée il y a deux mois, a indiqué ce lundi Frédérique Vidal, la ministre française de l'Enseignement supérieur, sur la radio RTL.
"On est probablement plus autour de 7 millions d'euros aujourd'hui. Je me suis engagée auprès des présidents d'universités de manière à ce que les bâtiments puissent être remis en l'état et remis en fonctionnement pour que la rentrée se déroule bien", a-t-elle indiqué, précisant que les dégradations étaient le résultat "de quelques dizaines d'extrémistes".
"J'aurais préféré que cet argent permette de mettre en place de nouvelles pratiques pédagogiques ou permette des recrutements", a regretté la ministre française de l'Enseignement Supérieur.
"On a connu des occupations de bâtiments, on a connu des assemblées générales, on n'avait jamais vu des gens venir casser dans les universités", a-t-elle affirmé.
Parmi les 75 universités françaises, les sites parisiens étaient les plus occupés tels que l'université de Tolbiac (13ème arrondissement) et Nanterre (Hauts-de-Seine), dernière à avoir été évacuée à la mi-juin.