Mme Bachelet déplore le retrait des États-Unis du Conseil des droits de l'homme

Mercredi, la nouvelle Haut-Commissaire de l'ONU aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a déploré que Washington se soit retirée du Conseil des droits de l'homme.

"Je suis convaincue qu'il est très important que l'ensemble des États membres soient impliqués dans cette bataille universelle pour les droits de l'homme," a-t-elle dit aux journalistes quand on lui a demandé de commenter le retrait des États-Unis.

Chaque pays a le droit de décider s'il veut ou non participer à une institution des Nations unies, a-t-elle dit. "Cependant, je considère qu'il serait bon pour le monde que tous les membres des Nations unies soient impliqués dans cette grande bataille pour les droits de l'homme et l'humanité."

Jadis, les États-Unis étaient de grands défenseurs des droits de l'homme, du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l'homme, dont elle vient de prendre la tête, a dit Mme Bachelet.

Les États-Unis ont annoncé en juin leur retrait du Conseil des droits de l'homme de l'ONU, dont le siège est à Genève, et sont ainsi devenus le premier État membre à quitter l'institution.

L'Islande a été élue en juillet et prendra le siège des États-Unis au sein du conseil.

Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a 47 membres. Ils sont élus à l'Assemblée générale de l'ONU pour un mandat de trois ans et ne sont pas immédiatement rééligibles après deux mandats consécutifs. La composition du Conseil respecte le principe d'une répartition géographique équitable.