Dernière mise à jour à 08h38 le 25/09
Avec une sécurité renforcée aux abords du siège des Nations Unies, l'Assemblée générale a accueilli lundi une centaine de chefs d'Etat et de gouvernements, d'une part pour l'hommage à Nelson Mandela, d'autre part pour le débat général annuel d'une semaine.
Même si les dirigeants mondiaux peuvent parler de tous les sujets pendant le débat, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a souligné que sa préoccupation principale concerne la menace faite à la diplomatie multilatérale.
"Une préoccupation principale de notre ère de plus en plus mondialisée : le multilatéralisme est attaqué de toutes parts précisément au moment où nous en avons le plus besoin", a déploré M. Guterres la semaine dernière. "Je saisirai l'opportunité qui m'est donnée la semaine prochaine pour promouvoir l'engagement vis-à-vis d'un ordre mondial basé sur les règles et vis-à-vis des Nations Unies".
"Les Nations Unies sont le forum indispensable au niveau mondial pour la coopération internationale", a-t-il souligné.
Les autres sujets qui seront discutés pendant le débat sont le changement climatique, l'Afghanistan, la Libye, la crise des réfugiés et des migrants, la violence dans plusieurs Etats africains, le Moyen-Orient en général et le conflit israélo-palestinien en particulier.
Le débat, qui se présente en réalité sous forme de discours indépendants, se déroule de mardi à lundi prochain avec une pause dimanche.