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Le service de renseignement turc est en pourparler avec des rebelles syriens au sujet de la zone démilitarisée d'Idleb

Xinhua | 29.09.2018 09h01

Le service de renseignement turc mène des discussions approfondies avec des factions rebelles, dans la province syrienne d'Idleb, au sujet du projet de zone démilitarisée dans cette région du pays, a rapporté vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'homme.

Des rencontres ont récemment eu lieu entre des représentants des groupes rebelles à Idleb et le service de renseignement turc afin de parvenir à un mécanisme qui imposerait la zone démilitarisée à Idleb sur laquelle sont tombées d'accord la Turquie et la Russie, a indiqué l'observatoire.

Les factions rebelles d'Idleb contrôlent 70 % de la zone démilitarisée prévue dans la province d'Idleb, et le reste est contrôlé par l'armée syrienne.

Les efforts déployés par le Turquie pour persuader les rebelles de se retirer de la zone démilitarisée prévue interviennent alors même que plusieurs factions rebelles, principalement celles qui sont affiliées à Al-Qaïda, ont rejeté l'accord turco-russe.

Selon l'observatoire, établi au Royaume-Uni, aucun des groupes rebelles n'a évacué la zone démilitarisée, qui doit être créée d'ici la mi-octobre.

Tout au long de la guerre qui dure depuis plus de sept ans, Idleb s'est imposée comme la principale destination et comme le bastion des rebelles fuyant d'autres régions de Syrie au terme d'accords ou après s'être rendus.

Le gouvernement syrien estime que les rebelles se trouvant à Idleb seraient près de 50 000.

Les groupes liés à Al-Qaïda, dont le Hayat Tahrir al-Cham, apparu précédemment sous le nom de Front Al-Nosra, sont plus puissants que les autres factions rebelles présentes à Idleb.

(Rédacteurs :Wei SHAN, Yishuang Liu)
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