Dernière mise à jour à 08h35 le 21/11
Lors d'un débat mardi avec des étudiants dans le Brabant wallon en Belgique, le président français Emmanuel Macron a déclaré qu'il n'y a "pas l'Europe du plus petit dénominateur commun", mais "l'Europe de la plus grande ambition qui attire les autres".
Le président Macron, en visite d'État en Belgique pour deux jours, s'est rendu, en compagnie du Premier ministre belge Charles Michel, à l'université UCLouvain, pour des discussions sur le thème "Nous, Demain, Europe".
Sur le dossier du changement climatique, le chef d'Etat français a parlé de sa stratégie de taxer davantage les énergies fossiles - ce qui au passage ne sert pas les intérêts des lobbies pétroliers - tout en accompagnant les ménages les plus modestes.
"Il faut pouvoir regarder en face les gens qui vont perdre leur emploi parce qu'on va fermer les centrales à charbon" - et prévoir des mécanismes d'ajustement. À l'échelle européenne, le Français défend "un prix plancher du CO2" et pour éviter un déséquilibre compétitif.
En ce qui concerne l'Europe de la défense, en cours de construction, M. Macron a évoqué un "ciment fort" pour des Européens et "un moyen de dépassionner notre débat avec les Russes".
Il y a "des divisions qui restent très importantes sur les stratégies internationales", a affirmé de son côté le Premier ministre belge, cité par le journal belge l'Écho.
Le président français et son épouse Brigitte Macron sont également partis à la rencontre de jeunes étudiants à Molenbeek-Saint-Jean, accompagnés du roi Philippe et de la reine Mathilde de Belgique.
Les deux couples ont rencontré à l'espace de travail partagé Smart/LaVallée, des acteurs de la vie sociale, culturelle et économique de la commune de Molenbeek-Saint-Jean, autrefois connue comme étant la "plaque tournante belge du terrorisme islamiste".