Dernière mise à jour à 08h36 le 21/11
Le ministre français de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et le ministre japonais de l'Economie, du Commerce et de l'Industrie, Hiroshige Seko, ont réaffirmé mardi dans un communiqué conjoint leur "important soutien des gouvernements français et japonais à l'alliance entre Renault et Nissan".
Les deux ministres ont eu une conversation téléphonique ce mardi, faisant part de "leur souhait partagé de maintenir cette coopération gagnante", indique le communiqué.
Cette annonce fait suite à l'audition en cours du PDG de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi, Carlos Ghosn, par les autorités japonaises sur des soupçons de malversations.
Un peu plus tôt dans la matinée, M. Le Maire a déclaré sur la radio française Franceinfo qu'il souhaitait "une gouvernance intérimaire pour le constructeur Renault", estimant que M. Ghosn "n'était plus en état" de diriger le groupe Renault dont l'Etat détient 15% du capital.
Le ministre français avait également fait savoir qu'il se réunirait dans la journée avec les administrateurs de l'Etat français au sein de Renault pour leur demander de "mettre en place immédiatement une gouvernance intérimaire", puisque "M. Ghosn est aujourd'hui empêché de diriger l'entreprise".
"Nous n'allons pas demander le départ formel de Carlos Ghosn au conseil d'administration pour une raison simple : nous n'avons pas de preuve", a-t-il affirmé, indiquant que Bercy vérifiait "la situation fiscale" de M. Ghosn en France.