Dernière mise à jour à 09h38 le 30/10
Les mesures plus strictes que l'Allemagne va mettre en place dans la lutte contre la propagation du COVID-19 sont "adéquates, nécessaires et proportionnées", a déclaré jeudi la chancelière allemande Angela Merkel dans un discours au Bundestag, la chambre basse du Parlement.
Ces dernières semaines, le nombre d'infections au COVID-19 en Allemagne est "monté en flèche", a souligné Mme Merkel. "Nous sommes dans une situation dramatique au début de la saison froide. Cela nous affecte tous sans exception", a-t-elle souligné.
Un nombre record de 16.774 contaminations journalières ont été enregistrées jeudi pour un total national de 481.013 cas, selon l'Institut Robert Koch (RKI), agence du gouvernement fédéral chargée du contrôle et de la prévention des maladies.
En raison du nombre élevé d'infections au COVID-19 dans le pays, le gouvernement fédéral et les gouvernements de chaque Etat se sont mis d'accord sur de larges restrictions des déplacements de la vie quotidienne, limitées dans un premier temps au mois de novembre. Ces mesures incluent des restrictions de contact plus sévères ainsi que la fermeture des bars et restaurants.
Il est primordial de réduire les contacts à "l'absolu minimum nécessaire" dans les semaines à venir, a affirmé Mme Merkel, ajoutant que "l'hiver sera dur, quatre longs mois difficiles, mais il aura une fin".
La chancelière a promis que le gouvernement allemand soutiendrait les entreprises affectées par le confinement partiel. "Je comprends très bien la frustration, et même le désespoir de ces secteurs", a-t-elle poursuivi.
Le ministre des Finances, Olaf Scholz, et le ministre des Affaires économiques et de l'Energie, Peter Altmaier, présenteront des mesures spécifiques dans les jours à venir en soutien aux sociétés concernées, a fait savoir Mme Merkel.
Alors que le monde entier est en proie à une seconde vague de la pandémie de COVID-19, des pays tels que l'Allemagne, la France, l'Italie, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni et les Etats-Unis sont engagés dans une course au vaccin.
Selon le site Internet de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), en date du 19 octobre, 198 vaccins candidats étaient développés dans le monde dont 44 sont en phase d'essais cliniques.