Ce lundi, un visiteur du parc Jinbaole à Weifang joue avec trois bébés tigres, la province de Shandong. [Zhang Chi/China Daily]. |
Yin Hong, directrice adjointe de l'Administration forestière d'Etat, a déclaré lundi que les animaux en voie de disparition pourront être sauvées si les nations travaillent ensemble.
«La conservation des tigres et la lutte contre le commerce illégal des espèces sauvages nécessitent un effort concerté de tous les pays où vivent ces félins», a-t-elle insisté.
Les tigres vivent dans treize pays, qui diffèrent dans leurs capacités de financement, de l'application des lois, de la supervision et du savoir-faire scientifique.
Yin Hong a expliqué qu'il fallait apporter plus d'aide aux pays ayant des capacités financières plus faibles, par rapport à l'application de la loi et du développement scientifique.
Ces treize pays ont créé la Journée internationale du tigre, lors du sommet du tigre ayant eu lieu en 2010 à Saint-Pétersbourg, en Russie. Depuis, cette journée est célébrée chaque année le 29 juillet pour sensibiliser le public sur la protection et la conservation des tigres sauvages.
On trouve aujourd'hui de 3200 à 3 500 tigres sauvages dans le monde, et les treize nations ont décidé d'augmenter leur nombre à plus de 6 000 d'ici 2022.
«Nous avons fixé un objectif ambitieux», a déclaré Mike Baltzer, responsable de l'Initiative Tigres vivants du WWF. «Pour connaître le nombre de la population mondiale des tigres, qui nous permettra de faire un point et nous aider à comprendre ce que nous devons faire ensemble pour placer les tigres dans un endroit sûr en 2022».
En précisant que déterminer le nombre exact de tigres à l'état sauvage était difficile, parce qu'ils sont souvent inaccessibles en vivant sur des terrains souvent éloignés et accidentés. Jiang Guangshun, du Centre de recherche des félins l' Administration forestière d'Etat chinoise, estime que la coopération internationale est nécessaire pour recenser la population des tigres.
Pour de nombreux pays, connaître le nombre exact de tigres est un travail de longue haleine et coûteux, car beaucoup ne disposent pas des techniques adéquates et le manque de matériel fait cruellement défaut.
Jiang Guangshun a rappelé que la Chine a faitconstruire une plate-forme pour la surveillance des tigres et léopards en 2011, pour recueillir des informations et l'ADN de plusieurs espèces de félins ainsi que des images d'empreintes afin de créer une base de données.