Un total de 25 personnes ont été arrêtées dans le secteur des médias chinois pour escroquerie présumée. Les suspects auraient extorqué de l'argent à plusieurs sociétés en échange d'une couverture favorable.
La Direction générale des poursuites pénales de Shanghai a interpelé arrêté Liu Dong, président de 21cbh.com, et Zhou Bin, vice-rédacteur en chef du site, sur des accusations de suspicion d'extorsion et de pots de vins.
D'autres dirigeants, notamment l’éditeur de Money Week Xia Ri et son rédacteur en chef Luo Guanghui ont été appréhendé, ainsi que Xia Xiaobo, en charge d'une branche du 21st Century Business Herald dans la province du Hunan (centre du pays).
Fin septembre, le Bureau de sécurité publique de Shanghai avait annoncé sur son microblog SinaWeibo avoir arrêté avec l'aide de la police de la province de Guangdong (est du pays), Shen Hao, éditeur de 21st Century Business Herald et son directeur général Chen Dongyang.
Les deux pris aux côtés du réacteur en chef, surnommé Liu, ainsi que de deux autres membres du personnel de vente.
Plus tôt, huit professionnels des médias avaient été interpelés, y compris les membres de 21cbh.com, ainsi que les responsables de deux firmes de relations publiques, soupçonnés d’extorsion sur plus de plus de 200 entreprises en échange d'une couverture avantageuse sur la toile.
21cbh.com est géré par la 21st Century Media Co basée dans le Guangdong et qui se présentait sur son site Internet comme «le plus grand opérateur de médias professionnels dans l'industrie chinoise des médias des affaires et des finances».
Les publications de la société comprenant le 21st Century Business Herald, Money Week et le 21e siècle Business Review.
En vertu des règlements établis par l'Administration d'Etat de la presse, des publications, de la radio, du film et de la télévision (SARFT), qui gère les pratiques des journalistes chinois, les cartes de presse seront abrogées dans les cas où les organisations de médias ont agi illégalement.
Les autorités chinoises ont intensifié la répression contre les extorsions dans les médias et le domaine des actualités payantes.
Plusieurs irrégularités ont été découvertes, notamment des cartes de presse délivrées à des personnes non journalistes et des sites Web de journaux contractés pour la publicité ou des agences de relations publiques.