Flash :

Les Etats-Unis exhortent Cuba à libérer un détenu américain Des pourparlers directs avec Israël ne pourront mener à une solution politique durable : responsable de l'OLP Ebola : l'aide rapide de la Chine au Liberia raffermit leur amitié France : l'homme politique Jacques Barrot est mort France : démission de Faouzi Lamdaoui, conseiller du président Hollande Lutte contre Ebola : le président sierra-léonais salue la contribution de la Chine Les négociations en vue d'un cessez-le-feu se poursuivent en Ukraine, selon les autorités Un forum russo-arabe adopte une position commune concernant les questions arabes Afrique de l'Ouest : un taux de croissance de 6,8% attendu en 2014 Rwanda: la banque centrale va émettre de nouveaux billets L'Iran nie avoir effectué des frappes aériennes contre l'EI en Irak Madagascar : les exploitations illégales en recrudescence dans le secteur minier Explosion au Yémen : l'ambassadeur iranien "indemne" Pétrole : le Cameroun annonce une hausse de production de 15,10% La mairie de Paris opposée à une extension du travail dominical Ferguson : les manifestants exigent des réformes, la police accusée de pratiques d'arrestation agressives Une forte explosion frappe la résidence de l'ambassadeur d'Iran au Yémen Incident électrique dans une centrale nucléaire en Ukraine Plus de 200 000 morts en quatre ans de guerre en Syrie La Corée du Nord aurait interdit l'utilisation du prénom Jong-un

Français>>Afrique

Pétrole : le Cameroun annonce une hausse de production de 15,10%

( Source: Xinhua )

04.12.2014 08h53

Contrairement au désarroi que provoque la forte chute des cours du baril de pétrole chez les principaux producteurs, jugée en revanche comme "une bonne nouvelle pour l'économie mondiale" par le Fonds monétaire international (FMI), le Cameroun, pays où les prix à la pompe sont fixes, se félicite d'une augmentation de sa production de brut de 15,10% au 31 octobre.

Dans un rapport sur les activités menées entre janvier et octobre lors d'une session ordinaire du Conseil d'administration tenue mardi à Yaoundé, la Société nationale des hydrocarbures (SNH, opérateur public) établit à 22,69 millions de barils le volume de brut mensuel enregistré à la date indiquée dans les cuves des acteurs de la filière.

"Cette augmentation, explique l'entreprise dans un communiqué publié dans la presse mercredi, est notamment liée à l' augmentation de la production du champ Dissoni, ainsi qu'à la mise en production de trois nouveaux champs : Padouk, inter Inoua- Barombi et Barombi", dans le bassin de Rio del Rey, dans le Sud- Ouest, principale zone de production pétrolière du pays.

Producteur modeste depuis le début des années 1980, le Cameroun, sur la base de la signature de nombreux contrats de partenaires avec des compagnies internationales, à la fois européennes, américaines et chinoises, se relève progressivement depuis deux ans d'une baisse de production due à un épuisement de champs.

Dans ses prévisions de croissance économique de 6,3% en 2015, contre 5,7% en 2014, le gouvernement a élaboré un projet de budget de l'Etat, en cours d'examen à l'Assemblée nationale (Chambre basse du Parlement), de l'ordre de 3.746,6 milliards de francs CFA (7,493 milliards USD), comprenant 774,9 milliards de recettes pétrolières (1,547 milliard USD), en hausse de 5,71% par rapport à 2014.

Selon la SNH, "au plan commercial, les quantités de pétrole brut vendues pour le compte de l'Etat s'élèvent à 13,462 millions de barils au 31 octobre, en hausse de 2,43%".

"La production gazière est pour sa part en progression de 123,9% comparativement au 31 octobre 2013. Elle s'élève à 9.160 millions de pieds cubes, dont 8.130 millions issus du champ Sanaga Sud, au large de Kribi, et 1.030 million du champ Logbaba, à Douala", annonce-t-elle en outre.

Qualifiée de "bonne nouvelle pour l'économie mondiale" par la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, la chute des coursobservée en ce moment sur le baril de pétrole n'a pas d'effet sur la consommation à la pompe au Cameroun, à cause d'une politique des prix fixes pratiquée par le gouvernement.

Sous la pression du FMI et de la Banque mondiale, opposés aux subventions accordées dans ce domaine par les pouvoirs publics, ces prix ont d'ailleurs été révisés à la hausse en juin, causant une certaine montée de l'inflation dans le pays, et ne sont pas près de baisser en dépit d'un marché international favorable.

  • Nom d'utilisateur
  • Anonyme

Sélection de la rédaction

Les Articles les plus lus |Sondage

Pages spéciales