La conférence internationale de l'Union africaine (UA) sur Ebola a débuté lundi à Malabo, capitale de la Guinée équatoriale, visant à partager les expériences dans la lutte contre Ebola et pour discuter du rétablissement post-épidémie et de la reconstruction des pays affectés par Ebola.
Sur le thème "L'Afrique aide les Africains dans le rétablissement et la reconstruction après Ebola", cette conférence de deux jours rassemble des services gouvernementaux, des agences régionales et onusiennes, ainsi que des secteurs privés pour partager les expériences et les enseignements tirés de la lutte contre Ebola.
L'engagement d'aider les pays affectés par Ebola dans leur rétablissement et reconstruction reste une priorité, surtout dans des pays comme la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone. La prévention d'une épidémie future menaçant la santé publique sur le continent est également au programme des discussions.
Lors de la cérémonie d'ouverture de la conférence, le commissaire de l'UA aux affaires sociales, Mustapha Sidiki Kaloko, a indiqué que l'épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest est la plus large, de durée la plus longue, et la plus complexe depuis presque quatre décennies.
"Le caractère unique de cette épidémie a mis en évidence les systèmes de santé fragiles dans les pays affectés et les déficits importants en ressources humaines, financières et matérielles demandées pour une réaction efficace et dans les temps aux épidémies", a-t-il indiqué.
Il a appelé à un soutien plus important aux efforts de rétablissement pour les trois pays touchés, et à assurer le redressement des systèmes de santé pour "leur permettre de répondre aux épidémies et à d'autres urgences humanitaires".
Depuis le mois de mars 2014, l"épidémie Ebola en Afrique de l'Ouest a fait plus de 11.200 morts.
La conférence de l'UA devait faire avancer de manière concrète l'établissement de politiques globales et d'un cadre stratégique pour une réponse efficace contre le virus Ebola et d'autres maladies contagieuses sur le continent. Elle entraînera également un soutien pour le lancement de l'agence de santé panafricaine, le Centre africain pour le contrôle et la prévention des maladies