Senda Ould Boumama, ancien porte-parole de l'organisation islamiste Ansar Dine a été remis en liberté lundi par la Mauritanie, après deux ans de détention, a appris Xinhua de source sécuritaire.
L'ancien dirigeant du mouvement islamiste malien Ansar Dine avait fait reddition, en mai 2013, aux forces mauritaniennes, dans l'est du pays, avant d'être transféré à Nouakchott où il a été maintenu en détention pendant deux ans sans être jugé.
Boumama s'était rendu à une patrouille de l'armée mauritanienne à Bassiknou (prés de la frontière malienne), avant d'être acheminé à Nouakchott.
Il avait annoncé, en avril 2013 dernier, son intention de se rendre aux forces algériennes.
D'origine mauritanienne, Boumama avait alors supplié le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et son gouvernement de faire "tout pour l'extrader vers la Mauritanie pour pouvoir y être jugé" étant donné qu'il est, avait-il précisé, de "nationalité mauritanienne".
Senda Ould Boumama étai apparu au devant la scène depuis l'occupation du nord malien par les islamistes armés comme porte-parole du mouvement Ansar Dine, avant de fuir en même temps que les autres émirs jihadistes suite au déclenchement de l'offensive française "Serval".
Aucune information n'est encore connue sur les raisons ayant présidé à la remise en liberté de ce membre d'Ansar Dine, notent les observateurs.