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Des mesures solides sont nécessaires pour enrayer la pollution de l'air

Xinhua | 25.05.2016 09h44

Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) a déclaré qu'il fallait que les gouvernements revoient leurs interventions politiques et réglementaires visant à réduire la pollution de l'air.

Un rapport du PNUE lancé à Nairobi mardi montre que les efforts mondiaux pour enrayer la pollution de l'air n'ont pas atteint les objectifs négociés à cause de l'urbanisation rapide, de la consommation de carburant fossile et de la destruction désorganisée des détritus.

Il accuse la pollution de l'air d'être à l'origine de la hausse des infections respiratoires dans le monde.

S'exprimant lors du lancement du rapport, le directeur exécutif du PNUE, Achim Steiner, a dénoncé la menace de la pollution de l'air, la qualifiant de menace pour l'avenir du dioxyde de carbone, la santé humaine et la prospérité économique.

"Beaucoup de gens dans le monde souffrent des effets sanitaires négatifs liés à la pollution de l'air. Malheureusement, la réponse mondiale actuelle à la mauvaise qualité de l'air envahissante est inadéquate", a souligné M. Steiner.

Il a salué les interventions solides dans un certain nombre de pays qui ont conduit à une amélioration considérable de la qualité de l'air malgré la croissance industrielle rapide.

"Plusieurs pays proposent des mesures intéressantes au niveau du prix pour améliorer la qualité de l'air. Ces meilleures pratiques devraient être imitées mondialement pour faire en sorte que l'air soit propre", a-t-il souligné.

Le rapport du PNUE indique que l'adoption de réchauds plus propres, d'énergie renouvelable et d'essence sans soufre dans les transports publics pourrait significativement réduire la pollution de l'air.

Il déplore l'adoption lente des législations et politiques progressistes pour éliminer la destruction désorganisée des déchets urbains et le carburant frelaté accusés pour la pollution de l'air dans les économies à revenus bas et moyens.

Le rapport fait une évaluation optimiste des efforts en cours déployés par les pays riches et pauvres pour passer à des carburants plus propres.

D'après le document, 82 des 193 pays qui ont été analysés ont établi des bonus politiques et réglementaires pour promouvoir les investissements dans les sources d'énergie renouvelables.

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a fait savoir que les niveaux de pollution urbaine mondiale avaient augmenté de8 % entre 2008 et 2013.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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