Beijing : moins de feux d'artifice par souci écologique

Les Pékinois ont tiré moins de feux d'artifice cette année par souci écologique pendant la fête du Printemps, la fête la plus importante dans le calendrier chinois.

Le Nouvel An lunaire chinois est tombé samedi cette année pour entamer l'année du coq.

Selon un bilan établi vendredi, la veille du Nouvel An lunaire, les ventes des pétards et des feux d'artifice ont chuté de 4,9% en glissement annuel, soit la sixième année consécutive de baisse, a déclaré samedi matin le bureau responsable des feux d'artifice du gouvernement municipal.

La ville a rapporté 25 incendies provoqués par des feux d'artifice ce vendredi, un incendie de moins par rapport à l'année dernière.

Beijing a ordonné la suspension des ventes de feux d'artifice en cas d'alerte à une grave pollution de l'air.

Comparé au ciel bleu de la journée de vendredi, l'air à Beijing est devenu nettement brumeux dans la nuit à cause des tirs de feux d'artifice.

En raison des feux d'artifice et du manque de vent, la densité des PM 2,5, des particules fines en suspension dont le diamètre est inférieur à 2,5 microns, a atteint 647 microgrammes par mètre cube samedi à 02h00, soit une baisse de 7,6% par rapport à la même heure du nouvel an lunaire de l'année dernière, selon le Centre municipal de la surveillance environnementale de Beijing.

Dans un sondage récent réalisé auprès de 1.000 habitants de la capitale, 83% des personnes interviewées ont déclaré qu'elles ne tireraient pas de feux d'artifice pendant la fête du Printemps, soit une hausse de 6,4 points de pourcentage par rapport à l'année dernière.

Bien que le tir de feux d'artifice et de pétards pendant la fête du Printemps soit une tradition chinoise, les ventes des feux d'artifice ont baissé ces dernières années dans les villes en raison des restrictions gouvernementales et par souci écologique.

Un total de 444 villes de la Chine ont interdit les feux d'artifice et 764 autres villes ont imposé des restrictions d'utilisation des feux d'artifice, selon le ministère de la Sécurité publique.