Dernière mise à jour à 08h45 le 12/04
Les ministres de l'Energie du G7 ont conclu lundi leur sommet de deux jours sur l'énergie à Rome, en Italie, sans aboutir à aucun consensus sur une déclaration commune sur le changement climatique, principalement à cause de l'opposition des Etats-Unis.
Les ministres se sont entendus sur certains sujets, tels que la nécessité de protéger l'approvisionnement en énergie d'éventuelles cyberattaques, la recherche de moyens d'ouvrir le marché du gaz international et la reconnaissance de l'importance de développer des sources d'énergie renouvelables.
Ils n'ont toutefois pas pu s'entendre sur une déclaration commune sur le changement climatique, car la délégation américaine, dirigée par le secrétaire à l'Energie Rick Perry, a décidé de ne pas se prononcer sur le texte proposé.
Selon Carlo Calenda, ministre italien du Développement économique et hôte de la réunion de Rome, les délégués américains ont expliqué que le nouveau gouvernement du président Donald Trump n'avait pas encore de position officielle sur la lutte internationale contre le changement climatique.
"Le gouvernement américain est en phase de réexamen de ses politiques, y compris celles relatives au changement climatique et à l'Accord de Paris", a ajouté M. Calenda.
Le G7 regroupe les grandes économies industrialisées, à savoir l'Allemagne, le Canada, les Etats-Unis, la France, l'Italie, le Japon et le Royaume-Uni.