En Asie du Sud et en Asie centrale, bien que les relations américano-pakistanaises se soient détériorées sans cesse et qu'une dangereuse incertitude planait sur les conséquences possibles du retrait des troupes américaines d'Afghanistan, le terrorisme international a diminué dans l'ensemble et le renforcement incessant des relations entre la Chine et le Pakistan d'une part et avec l'Organisation de coopération de Shanghai de l'autre, a activement promu la paix et le développement régional.
Au sud, devant l'acuité des problèmes en mer de Chine orientale et en mer de Chine méridionale, les États-Unis ont tenté de renforcer leurs relations avec leurs alliés ainsi qu'avec l'Inde, le Vietnam et le Myanmar, afin de contrebalancer l'influence de la Chine. D'un autre côté, après la réélection de Ma Ying-jeou, les relations des deux côtés du détroit de Taïwan sont restées positives et on s'attend à les voir progresser encore de manière vigoureuse.
Dans le nord enfin, le partenariat stratégique entre la Chine et la Russie s'est intensifié constamment et les relations bilatérales se trouvent à un sommet historique.
En comparaison avec le passé, 2012 a été une année plus délicate et plus complexe pour ce qui est de la relation de la Chine avec ses voisins, mais nous ne devrions pas être trop « pessimistes ». Ces changements sont dus d'une part aux effets cumulatifs des échéances électorales, d'autre part au déplacement vers l'Orient du centre de gravité de la politique étrangère américaine. Ils trouvent aussi leur origine dans le fait que les élites politiques chinoises ont manqué de compréhension par rapport à l'impact de la montée de la Chine sur l'opinion à l'étranger. Ces répercussions du développement de la Chine devraient être abordées de manière plus positive à l'avenir.