Le maire socialiste de la capitale française montre en quelque sorte la voie aux autres municipalités, qui, sommées de choisir la date de lancement de cette réforme scolaire gouvernementale, se sont pour la plupart prononcées pour son report à 2014.
En effet, la plupart des grandes villes de l' Hexagone ont opté pour l' adoption de la semaine de quatre jours et demi à la rentrée 2014, et non pas à la rentrée prochaine : Marseille, Lyon, Bordeaux ou encore Lille.
La maire de Lille et figure de proue du Parti socialiste français (PS), Martine Aubry, a, pour sa part, annoncé lundi sa décision de reporter la mise en œuvre de la semaine de 4,5 jours dans les écoles primaires, tout en exprimant son "soutien" à ce projet gouvernemental.
M. Delanoë, qui a dévoilé lundi soir son intention de lancer la réforme dès la rentrée scolaire prochaine, a nié ce mardi matin tout calcul politicien, alors que certains y voient une volonté d' aider le ministre français de l' Éducation, Vincent Peillon.
"Faire de la politique, c' est essayer de faire un bon service politique", a-t-il réagi à ces accusations sur i>Télé, tout en estimant qu' il s' apprêtait à faire appliquer "une réforme juste du gouvernement".
"Je vous jure que je ne suis motivé que par les 137.000 enfants parisiens et tous ceux qui les entourent, c' est-à-dire les parents, les enseignants, les personnels de la ville", a-t-il assuré.