Avec chaque avancée dans l'enquête sur l'affaire GlaxoSmithKline (GSK), les attentes quant à une baisse du prix des médicaments de la marque en Chine augmentent.
Le ministère de la Sécurité publique (MSP) a annoncé jeudi dans la soirée que les enquêtes de la police sur une affaire de pots de vins au sein du groupe GSK Chine avançaient avec la coopération de ce dernier.
Certains haut responsables du groupe GSK Chine auraient été de connivence avec des compagnies affiliées pour offrir d'importants pots-de-vins afin de faire monter les prix des médicaments, de doper les ventes et de chercher des profits illégaux, a indiqué un communiqué publié dimanche par le MSP.
Le groupe GSK avait déclaré plus tôt qu'il envisageait de restructurer ses opérations afin de faire baisser ses coûts opérationnels.
Selon les enquêtes en cours, les coûts de la corruption commerciale de GSK Chine représenteraient près de 30% du prix de ses médicaments, ce qui signifie que leur prix pourrait baisser de 30%.
Le groupe GSK a expliqué le 22 juillet que les économies réalisées grâce aux changements envisagés dans son modèle opérationnel se traduiraient par des baisses de prix, assurant ainsi que ses produits seraient plus abordables pour les patients chinois.
Début juillet, la Commission nationale du développement et de la réforme (CNDR) a mené des enquêtes sur une douzaine de producteurs pharmaceutiques, dont GSK Chine, concernant les coûts de production des entreprises pharmaceutiques.
La CNDR, corps suprême chargée de la planification économique du pays, a également ordonné aux superviseurs des prix de suivre étroitement les prix des médicaments, de mener des enquêtes et d'imposer des sanctions si le prix d'un médicament est déraisonnable.