A Djibouti, le gouvernement et l' opposition sont tombés d'accord sur l'agenda de leur dialogue pour mettre fin à la crise postélectorale qui perdure dans ce pays après le scrutin du 22 février, selon les partis réunis sous la bannière Union pour le Salut National (USN).
"Le premier titre de ces négociations porte sur l'examen et le règlement de la situation postélectorale, à commencer par les questions concernant les détenus politiques USN de la prison civile de Gabode, le harcèlement anti-USN et les élus locaux privés de leur mandat démocratique et autres personnes touchées par la répression anti-USN, questions dont le règlement contribue à un climat politique propice à la poursuite du dialogue sur la place que l'USN doit occuper à l'Assemblée Nationale suite aux élections législatives du 22 février 2013", note un communiqué de l'USN
La question des réformes démocratiques et celle de la mise en oeuvre de l'accord issu de ce dialogue politique USN-Gouvernement sont par ailleurs les deux autres points de cet agenda.
Cette même source rapporte également que les deux parties au dialogue sont tombées d'accord sur le principe de la libération de détenus politiques USN de la prison civile de Gobode et sur les modalités de cette libération.
Les négociations entre l'alliance au pouvoir, l'Union pour la Majorité présidentielle (UMP) et la plateforme de l'opposition, l' Union pour le Salut National (USN), reprendront le 1er septembre prochain, selon le porte-parole de l'opposition djiboutienne, Daher Ahmed Farah.