Dernière mise à jour à 09h03 le 11/11
L'envoyé spécial des Etats-Unis dans la région des Grands Lacs, Thomas Perriello, a appelé mardi, à Bujumbura, à un dialogue international "sans conditions préalables et dans l'immédiat" pour régler la crise burundaise.
Le chef d'Etat burundais, Pierre Nkurunziza, avait déclaré en revanche en septembre dernier, dans un message à la nation, au lendemain de la la nomination des 15 membres de la "Commission Nationale de Dialogue Inter-burundais"(CNDI), que son gouvernement allait organiser un dialogue inter-burundais à l'intérieur des frontières burundaises avec une médiation burundaise pour se prononcer sur les défis du moment.
"Le seul moyen viable pour ramener le Burundi sur la voie de la paix et de la prospérité, est ce dialogue international qui complétera le dialogue inter-burundais, augmentant ainsi la probabilité de sa réussite", a précisé M.Perriello dans un point de presse à Bujumbura, à l'issue d'une visite de trois jours au Burundi dans le cadre d'une tournée régionale qu'il est en train d'effectuer dans les pays des Grands Lacs.
"Je suis venu à Bujumbura pour exprimer les graves inquiétudes des Etats-Unis par rapport à la crise politique qui ne cesse de s'aggraver au Burundi ; mais aussi pour exprimer l'espoir que ce beau pays peut retrouver un chemin de paix et de prospérité", a-t-il affirmé.
M. Perriello a remercié l'armée burundaise pour son professionnalisme et sa neutralité en ce moment.
Les Etats-Unis sont encouragés également par le fait que le gouvernement et les acteurs de l'opposition, s'accordent pour affirmer que cette crise "est politique plutôt qu'ethnique", selon lui.