Dernière mise à jour à 09h31 le 10/08
Le cabinet civil du président burundais constate que la population burundaise a besoin d'être informée sur certaines dispositions du code pénal pour responsabiliser les parents des jeunes qui ont tendance à se faire enregistrer dans des groupes de fauteurs de guerre.
Cela se trouve dans une correspondance récemment adressée par ce cabinet à certains membres du gouvernement en charge des questions de la sécurité ayant pour objet "stratégie de lutte contre les fauteurs de trouble au Burundi".
"L'analyse conclut que la connaissance des dispositions du code pénal qui punissent le manque à la solidarité publique ainsi que d'autres relatives à la solidarité avec les malfaiteurs permettra à la population, aux parents, aux amis et connaissances des fauteurs de guerre de se désolidariser avec eux. Cela permettra aussi à vaincre ces fauteurs de trouble naissants et aidera la population à connaître la loi et le devoir civique de solidarité publique", indique Evariste Ndayishimiye, le chef de cabinet civil du président.
La stratégie consistera entre autres à former la population sur des dispositions du code pénal et à diffuser des émissions en rapport avec la paix et la sécurité ainsi que ces dispositions du code pénal sur les ondes de la radiotélévision nationale du Burundi et sur celles des autres médias en donnant la parole aux autorités et experts en la matière.
Dans un premier temps, la formation sera organisée dans les communes de Mugamba dans la province de Bururi au sud du pays et dans celles de Gisozi et Rusaka de la province Mwaro au centre-ouest du Burundi, des communes où l'insécurité à été beaucoup plus observée ces derniers temps plus qu'ailleurs en provinces.