Dernière mise à jour à 09h31 le 10/08
Le nouveau secrétaire exécutif de la Conférence internationale pour la région des Grands Lacs (ICGLR) Zachary Muburi Muita, s'est engagé mardi à poursuivre la lutte contre les forces négatives basées en République démocratique du Congo (RDC).
"L'est de la RDC reste perturbé par des forces négatives. Grâce à une plus grande assistance de la communauté internationale par le biais de la Mission de stabilisation en RDC de l'Organisation des Nations unies (MONUSCO), de la Brigade de force d'intervention et de l'armée congolaise (FARDC), ces forces négatives seront neutralisées", a déclaré M. Muita.
Le groupe rebelle M23 "a déjà été démobilisé et le rapatriement des ex-rebelles du M23 se poursuit", a-t-il dit.
Par ailleurs, M. Muita a noté que le règlement de la crise au Burundi avait atteint une étape importante.
"De grands progrès ont été réalisés dans le dialogue inter-burundais. La Communauté d'Afrique de l'Est (CAE) est en première ligne et l'ICGLR est d'un grand soutien", a déclaré M. Muita.
D'après ce responsable, un sommet des chefs d'État de la CAE doit avoir lieu les 17 et 18 août à Dar es Salaam, avec pour objectif entre autres d'analyser un rapport complet sur les progrès du dialogue inter-burundais.
Le second round de pourparlers inter-burundais qui a eu lieu du 12 au 14 juillet à Arusha en Tanzanie n'est pas parvenu à établir un consensus entre le gouvernement burundais et l'opposition.
Le Burundi est en proie aux troubles depuis avril de l'an dernier quand le président Pierre Nkurunziza a annoncé qu'il briguerait un troisième mandat, au cours d'élections qu'il a depuis remportées.
Ses adversaires ont fait valoir que cette décision du président était en infraction de l'Accord d'Arusha de 2000 et de la Constitution du pays, et ils ont organisé des mouvements de protestation. On estime que plus de 500 personnes auraient trouvé la mort dans les violences qui s'en sont ensuivies.