Le Nigeria recherche trois suspects pour leurs liens avec Boko Haram

L'armée nigériane a déclaré dimanche qu'un journaliste et deux autres personnes sont recherchés pour leurs possibles liens avec Boko Haram.

L'une des trois personnes recherchées est Ahmed Salkida, journaliste, qui a prétendu dimanche que le groupe Boko Haram lui avait diffusé une vidéo enregistrant la tuerie de dizaines de filles de Chibok lors des attaques aériennes menées par l'armée nigériane.

Les deux autres personnes sont Ahmed U. Bolori et Aisha Wakil.

Selon l'armée nigériane, ces trois personnes étaient au courant des informations sur les conditions et l'emplacement des filles disparues de Chibok.

Le porte-parole de l'armée, Sani Kukasheka Usman, a indiqué dans un communiqué que les trois suspects étaient recherchés pour interrogatoire sur leurs liens avec Boko Haram.

Une faction des militants Boko Haram, qui cherchent à imposer une loi islamique stricte dans le nord du Nigeria, ont publié dimanche une nouvelle vidéo montrant les filles enlevées de Chibok, réclamant que certaines d'entre elles ont été tuées lors des attaques aériennes menées par l'armée de l'air nigériane sur leurs sites.

Dans cette vidéo, un homme masqué se tient debout devant plusieurs filles, qui, prétend-il, sont parmi les 200 filles kidnappées en 2014 dans leur foyer de l'Ecole secondaire gouvernementale à Chibok.

L'homme a indiqué que cette vidéo était publiée pour envoyer un message aux parents des filles pour qu'ils supplient le gouvernement nigérian de relâcher les militants dans différents centres de détention en échange de la libération de ces filles.

Selon cet homme, près de 40 des filles sont déjà mariées et d'autres sont mortes.