Dernière mise à jour à 10h28 le 20/09
Un total de 70 personnes sont en prison sur un total de près de 800 interpellées suite aux violences post-électorales survenues le 31 août dernier, a annoncé le procureur de la République, Steeve Ndong Essame Ndong, dans un communiqué dont Xinhua a eu copie lundi à Libreville.
Selon le communiqué, sur la totalité des 800 interpellations, 407 personnes ont été relâchées au terme de leurs auditions sous le régime de la garde à vue. 393 personnes ont été déférées au parquet de Libreville.
Au total, 31 personnes ont été incarcérées et sont traduites devant le Tribunal correctionnel de flagrant délit pour faits de violences, attroupement armé ou non armé ayant troublé l'ordre et la tranquillité public, pillages et destructions de biens publics et privés.
Trente-neuf personnes ont été présentées à un juge d'instruction et sont placées en détention préventive pour les infractions d'incendie volontaire de biens publics et privés, pillages et destructions de biens meubles ou immeubles.
Toutes ces personnes restent en détention, ce qui fait un total de 70 personnes maintenues en prison avant leur jugement définitif.
En tout, 323 personnes ont été remises en liberté après un rappel à la loi audience publique.
"Une information judiciaire a été ouverte contre un ressortissant étranger et tous autres nationaux ou étrangers que l'instruction en cours permettra d'identifier pour faits d'association de malfaiteurs, crime contre la paix publique, diffusion ou reproduction de nouvelle fausses, de pièces fabriquées, falsifiées ou mensongères ayant troublé l'ordre public, transmission sans autorisation de signaux ou correspondances d'un lieu à un autre à l'aide d'installation de télécommunications, utilisation frauduleuse d'un réseau de télécommunications", ajoute le communiqué sans préciser le nom de cet étranger.
Dans une précédente communication, le ministre de l'Intérieur, Pacôme Moubelé Boubeya, avait annoncé qu'un citoyen ivoirien a été interpellé au siège politique de l'opposant Jean Ping. Il aurait pour mission de falsifier les procès verbaux des résultats du scrutin présidentiel du 27 août dernier.