Dernière mise à jour à 10h28 le 20/09
Les forces de défense et de sécurité de Côte d'Ivoire ont engagé des "actions d'envergure" contre l'orpaillage illicite dans le pays, a appris Xinhua lundi de source sécuritaire.
Dans plusieurs régions du pays, les forces de gendarmerie ont organisé des descentes sur des sites pour traquer les exploitants clandestins des mines d'or.
Selon le chef des opérations de la gendarmerie nationale, le colonel Alexandre Mbahia, les opérations de traque et de nettoyage se succèdent avec des résultats probants au fil des mois.
Ces opérations ont été menées dans toutes les régions du pays, notamment dans les zones telles que Maféré (sud- est), Kocoumbo (centre), Buyo (sud-ouest) et Angovia (centre-ouest).
A en croire l'officier, plusieurs centaines de sites d'orpaillage clandestin ont été détruits dans le cadre d'une opération de démantèlement des installations "illégales" en Côte d'Ivoire.
L'objectif de cette opération est de saisir tout matériel ou objet pouvant être lié aux activités illicites, d'appréhender tout individu suspect et de détruire toute les installations anarchiques d'orpaillage.
"L'autre étape de cette opération va concerner l'interdiction d'accès aux sites déguerpis, la mise en place des postes d'observations et l'identification des actions d'influences à l'encontre des propriétaires terriens qui facilitent cette activité illicite", a expliqué le colonel Mbahia.
Lors d'un conseil des ministres, le gouvernement ivoirien avait ordonné la fermeture de tous les sites d'exploitation artisanale de l'or non autorisés en vue d'en "assurer la maîtrise et les conséquences".
Les autorités ont ainsi dénoncé un orpaillage qui s'exerce "dans la plus grande illégalité et en dehors des règles de l'art du métier, avec l'utilisation de produits toxiques et polluants tels que le mercure et le cyanure".