Dernière mise à jour à 08h38 le 26/12
Le Togo longtemps sécoué par des crises socio-politiques qui ont fait fuir les partenaires en développement, a renoué en l'an 2016 finissant avec les grandes rencontres internationales, dont le sommet de l'Union africaine (UA) sur la sécurité et la sûreté maritimes et le développement en Afrique, qui a adopté la Charte de Lomé.
L'objectif de la Charte de Lomé, adopté le 15 octobre par les chefs d'Etats et de gouvernement de l'UA réunis dans la capitale togolaise, est entre autres, de prévenir et réprimer la criminalité nationale et transnationale notamment le terrorisme, la piraterie, les vols à main armée à l'encontre des navires, le trafic de drogues, le trafic de migrants, la traite des personnes et les trafics illicites connexes de tous genres en mer, ainsi que la pêche illicite, non déclarée et non réglementées.
Il est également destiné à protéger l'environnement marin dans l'espace des Etats côtiers et insulaires, en particulier, mais aussi à promouvoir et renforcer la coopération dans les domaines de la sensibilisation au domaine maritime, la prévention par l'alerte précoce et la lutte contre la piraterie.
Il permettra aussi de créer des institutions nationales, régionales et continentales appropriées et assurer la mise en œuvre de politiques appropriées susceptibles de promouvoir la sûreté et la sécurité en mer.
Selon ce même document, chaque Etat partie s'engage à poursuivre leurs efforts en prenant des mesures appropriées pour créer des emplois productifs, réduire la pauvreté et éliminer l'extrême pauvreté, à encourager la sensibilisation aux questions maritimes afin de créer les meilleures conditions de vie et de renforcer la cohésion sociale par la mise en œuvre d'une politique juste, inclusive et équitable visant à résoudre les problèmes socioéconomiques. Selon le même instrument juridique, chaque Etat partie doit également s'engager à promouvoir la création d'emplois le long des côtes, en particulier en codifiant et en assurant la promotion de la pêche artisanale par la formation des acteurs du secteur, en encourageant la transformation locale des produits halieutiques et en facilitant leur commercialisation aux niveaux national, sous-régional et international.
Lomé accueille des rencontres économiques et culturelles internationales
Le gouvernement togolais en collaboration avec la société Bench Events et l'appui de la Banque ouest africaine de développement (BOAD) a organisé les 21 et 22 juin, la 6ème édition du Forum international sur les investissements hôteliers en Afrique. Cette conférence annuelle de l'investissement hôtelier, placée sous le thème "des investissements hôteliers en Afrique" a mis en relation des acteurs économiques des marchés locaux et internationaux qui gèrent les projets d'investissements liés au tourisme, aux infrastructures et au développement de l'hôtellerie.
Les assises de Lomé ont permis aux participants d'échanger et de partager leurs points de vue sur l'investissement hôtelier et le tourisme.
Les acteurs de l'hôtellerie et du tourisme ont réfléchi sur de nouvelles opportunités susceptibles de répondre efficacement aux aspirations d'une clientèle de plus en plus exigeante, sur les qualités des prestations et la sécurité.
En 2015, l'Afrique a enregistré 53 millions de touristes et des recettes de 33 milliards de dollars contre 55 millions de touristes et 36 milliards de dollars en 2014, le facteur sécuritaire a eu un impact important sur le tourisme africain. Au Togo, 303.000 touristes ont été enregistrés, pour des recettes de 26 milliards de francs CFA en 2015. Ces chiffres modestes, traduisent nénmoins une évolution progressive amorcée depuis le début des années 2000, une évolution tributaire de la volonté politique affichée par les autorités togolaises.
Le 2 août s'ouvrait à Lomé, le forum international sur le leadership féminin autour du thème "quel leadership féminin pour une Afrique émergente ? "
Initiée par le Centre d'Initiatives citoyennes pour le Challenge et le Changement en Afrique (CICA) et l'Institut international de Droit d'Expression et d'inspiration Française (IDEF), la rencontre de quatre jours a réuni près de 300 délégués de pays francophones d'Afrique et d'autres régions, dont l'ancienne présidente de transition de la République Centrafricaine, Mme Catherine Samba-Panza.
Les travaux se sont déroulés autour de trois panels axés respectivement sur "femmes, droits et réalités", "la femme leader dans les sociétés africaine émergentes", et "contribution de la femme au développement socio-économique en Afrique".
Beaucoup d'initiatives en faveur du leadership féminin ont été engagées, y compris la création d'un observatoire africain du leadership féminin et d'un prix africain de la femm e leader, qui devrait être décerné chaque année.
Lomé a accueilli la semaine du cinéma sino-togolaie du 19 au 24 septembre. La projection deux films togolais (Rumeur) et chinois (le long métrage les quatre héros) a marqué lundi19 septembre, le lancement de la semaine du cinéma sino-togolais à Lomé.
Pendant une semaine, 30 films togolais et 5 chinois ont été projetés dans 10 quartiers de Lomé et diffusés sur 5 chaînes de télévision.
Cette initiative, selon les promoteurs, répond à la nécessité de faire redécouvrir le 7e art aux amoureux du cinéma.
Du 11 au 13 novembre, l'Alliance des libéraux et démocrates pour l'Europe, le Pacifique, l'Afrique et les Caraïbes (ALDEPAC) a tenu à Lomé sa 11e conférence annuelle, qui s'est concentré sur la question de la migration.
Cette 11e conférence annuelle a été une rencontre de haut niveau des parlementaires et une opportunité d'échanges entre ceux-ci, qui a permis de fédérer les efforts pour le bien-être des peuples.
"La migration n'est pas un acte criminel. Le migrant a aussi besoin d'un mieux-être et il faut l'aider à survivre", a confié alors Louis Michel, co-président de l'Assemblée parlementaire paritaire ACP-UE et co-président de l'ALDEPAC.