Dernière mise à jour à 08h59 le 28/04
Le directeur général de la police, Lazare Tarpaga, a rendu sa démission, a annoncé mercredi le rapport du compte rendu du conseil des ministres rendu public jeudi.
Depuis quelques semaines, des agents de la police nationale du Burkina Faso avaient organisé un mouvement d'humeur pour exiger une "meilleure répartition" des frais de services rendus aux entreprises privées.
Les policiers grévistes avaient dénoncé des détournements de frais de mission et une mauvaise répartition des revenus générés par les services payés de la police nationale.
Cette grogne des policiers qui a un lien avec les contrats des prestations de services auprès des structures privées, prônait pour le départ des principaux responsables de la police nationale avec à sa tête le directeur général.
Le mouvement d'humeur des agents de la police avait bénéficié du soutien et de la solidarité de l'unique syndicat des fonctionnaires de police, l'Union de la police nationale (UNAPOL) pour exiger une "meilleure répartition" des frais de services rendus aux entreprises privées.
Cette démission, aux yeux des observateurs, va, sans nul doute, faire baisser la tension au sein de ce corps dont une centaine de policiers licenciés en 2013 demandent toujours leur réintégration.
Après que le Conseil a pris acte de la démission de M. Tarpaga, Jean Bosco Kiénou a été nommé au poste de directeur général en remplacement de M. Tarpaga.