Dernière mise à jour à 09h01 le 01/06
Des dizaines d'incidents armés ont "provoqué la mort 135 personnes dont plus de 40 militaires maliens" entre janvier et la mi-mai au nord et au centre du Mali, a affirmé la Parti pour la Renaissance nationale (PARENA, opposition) dans un communiqué publié ce mercredi.
Selon ce parti, près de 300 écoles sont fermées dans la région de Mopti (au centre du Mali) et plusieurs milliers de jeunes sont ainsi jetés à la rue à la merci des terroristes.
Le PARENA a condamné énergiquement les destructions d'écoles perpétrées par des hommes armés dans la région de Mopti.
"Ces actes de violence d'un genre nouveau confirment, s'il en était besoin, l'aggravation de la situation dans cette partie du territoire malien", a ajouté le parti d'opposition qui a réaffirmé "sa vive inquiétude face à la crise de la gouvernance et de la sécurité au Centre".
Le parti a déploré que "malgré les milliards de dotation budgétaire au profit (du ministère) de la défense et de la sécurité, une dizaine de brigades de gendarmerie du Centre n'ont pas un seul véhicule".
Il a enfin invité "le gouvernement à sortir de l'immobilisme, à prendre la mesure de la gravité de la situation et agir de manière à assurer la sécurité des biens et des personnes".