Dernière mise à jour à 09h01 le 01/06
La secrétaire d'Etat tchadienne aux Affaires étrangères, Mme Haoua Outman Djamé, a ouvert mercredi dans la capitale tchadienne la deuxième édition des conversations régionales sur la prévention de l'extrémisme violent au Sahel et au Sahara.
Pendant deux jours, près de 150 représentants des pays de la région Sahel-Sahara (qui englobe l'Afrique du Nord, l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, et l'Afrique centrale) et de la société civile, échangent sur les perceptions et la nature du phénomène, mais aussi sur les pratiques de prévention capables de donner des résultats positifs dans la région.
"Il y a nécessité de poser une approche multidisciplinaire et multipartenaire afin d'appréhender au mieux les causes de l'extrémisme violent. L'extrémisme violent est devenu aujourd'hui un phénomène planétaire qui préoccupe et mobilise tous les Etats", a déclaré Mme Haoua Outman Djamé. Elle a salué "le combat courageux que mène la région sahélo-saharienne" contre l'extrémisme violent, "une véritable gangrène qui s'attaque aux sociétés et au fondement même des nations".
Cette initiative régionale vise à créer et maintenir une dynamique de meilleure compréhension de la complexité du phénomène, d'échanges et de consolidation des initiatives concrètes des acteurs de la région en faveur de la prévention de l'extrémisme violent.
Elle est organisée par l'Institut international pour la paix, en partenariat avec les Nations-Unis et le Département fédéral des Affaires étrangères suisse. La première édition a été tenue en juin 2016 à Dakar, au Sénégal.