Dernière mise à jour à 10h49 le 23/01
La Chine retient plus que jamais l'attention du monde à l'occasion du Forum économique mondial de cette année à Davos, en raison notamment du ralentissement de sa croissance en 2015. Le géant asiatique, qui reste l'un des principaux moteurs de la croissance planétaire, a profité de ce rendez-vous pour réaffirmer sa détermination et sa capacité à maintenir une croissance plus équilibrée et plus résiliente.
Avec plusieurs débats consacrés à son économie, la Chine occupe sans aucun doute une place considérable parmi les grands sujets de conversation à Davos tels que le niveau historiquement bas des cours du pétrole, la crise migratoire, la guerre en Syrie ou encore le terrorisme.
Bien que l'économie chinoise ait ralenti, la majorité des participants au Forum de Davos (20-23 janvier) ont manifesté leur confiance dans les réformes mises en œuvre par Beijing en vue de parvenir à un développement plus équilibré et plus durable. Croître moins vite, mais mieux, telle est la caractéristique majeure de la "nouvelle norme" de l'économie chinoise.
Dans une interview accordée jeudi à l'agence Bloomberg, le vice-président chinois Li Yuanchao, présent à Davos, a ainsi affirmé que son pays demeurait "une force motrice majeure pour la croissance mondiale" et que les perspectives pour l'économie chinoise étaient "prometteuses" à long terme, bien que la croissance économique du pays soit passée à 6,9% en 2015, sa plus faible performance depuis un quart de siècle.
L'économie mondiale se trouve maintenant à une étape cruciale, alors que l'économie chinoise est entrée dans sa "nouvelle norme" où la croissance est moins rapide, mais plus résistante, a-t-il fait remarquer.
Dans le discours qu'il a prononcé au Forum, M. Li a rappelé que la croissance chinoise a été en tête des principales économies planétaires en 2015. Il a souligné que la Chine est confiante dans le fait qu'elle maintiendra un rythme de croissance assez rapide en procédant à des réformes destinées à avoir une économie qui s'appuie davantage sur la consommation intérieure, les services et l'innovation.
Malgré les risques et les incertitudes dans un contexte macroéconomique mondial tendu, un "atterrissage en douceur" de l'économie chinoise est possible à condition que des réformes adéquates soient mises en œuvre, selon des experts interrogés à Davos.
Dans cette conjoncture mondiale morose, la Chine va connaître davantage de difficultés dans ce processus de réforme de son mode de croissance, a estimé Kevin Rudd, ancien Premier ministre australien, dans un entretien à l'agence Xinhua, ajoutant que "la direction générale des réformes de la Chine est juste. A plus long terme, dans environ cinq ans, la transition économique de la Chine va réussir, à condition que le gouvernement chinois ait la volonté de poursuivre les réformes".
Avec son 13e Plan quinquennal (2016-2020), la deuxième économie du monde a la possibilité d'accélérer sa croissance, estiment des experts.
"Mais la croissance (chinoise) devrait dépendre davantage de la consommation intérieure, plutôt que des investissements ou des exportations", a estimé Jeffrey Frankel, professeur à la Kennedy School de l'Université de Harvard.
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