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Le verdict de l'arbitrage ne changera pas la souvraineté chinoise en mer de Chine méridionale

Xinhua | 09.05.2016 08h08

Ouyang Yujing, directeur général du département des affaires frontières et océaniques du ministère chinois des Affaires étrangères, a réaffirmé, vendredi, qu'aucun verdict issu d'un arbitrage ne pourrait changer l'histoire, ni le fait que la Chine dispose de la souvraineté sur les îles en mer de Chine méridionale et leurs eaux adjacentes.

Il a déclaré lors d'une conférence de presse qu'"en n'acceptant pas l'arbitrage unilatérallement initié par les Philippines, et en n'y prenant pas part, la Chine respecte le caractère sacré du droit international, en y incluant la Convention des Nations unies sur le droit de la mer (UNCLOS)."

"Le point capital des divergences Chine-Philippines en mer de Chine méridionale consiste dans l'occupation illégale par la partie philippine des îles Nansha de Chine et ses récifs, ainsi que la délimitation des zones maritimes entre les deux pays", a-t-il analysé.

Selon M. Ouyang, la Chine et les Philippines sont parvenues à une série d'accords bilatéraux, dont des déclarations et des communiqués conjoints, sur la résolution des problèmes à travers la négociation et la consultation.

"En 2002, la Chine et les pays membres de l'ASEAN, dont les Philippines, ont signé le DOC, qui stipule clairement dans l'Article IV que les différends devaient être résolus par la négociation et la consultation entre les pays directement concernés", a-t-il ajouté.

Ces deux éléments constituent l'engagement sino-phillipin pour fixer les questions en la matière, a expliqué M. Ouyang.

La demande formulée par les Phillipines n'est donc pas du tout conforme à l'arbitrage obligatoire, et il n'y a aucun fondement pour la formation du tribunal, a indiqué le diplomate chinois.

"Quel que soit le verdict dans l'affaire de l'arbitrage, il est illégitime et invalide. La Chine ne l'acceptera, ni le reconnaîtra", a-t-il annoncé.

Grâce à la négociation et à la consultation depuis 1960, la Chine a fixé 20.000 km de démarcation avec 12 de ses 14 pays voisins, soit 90% de ses 22.000 km de frontière.

(Rédacteurs :Yishuang Liu, Wei SHAN)
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