Dernière mise à jour à 08h23 le 13/10
Un porte-parole de la partie continentale pour les affaires de Taiwan a déclaré mercredi qu'il n'y avait "absolument aucune place pour l'équivoque concernant [...] le fondement politique et la nature des relations entre la partie continentale et Taiwan".
An Fengshan, porte-parole du Bureau des affaires de Taiwan du Conseil des Affaires d'Etat, s'est ainsi exprimé lors d'une conférence de presse régulière à Beijing.
Il faisait référence au Consensus de 1992, un fondement politique pour les relations entre les deux rives du détroit, qui indique que les deux rives du détroit appartiennent à une seule Chine.
Selon lui, les autorités taïwanaises doivent adopter une position claire sur cette question "fondamentale", ajoutant que les "jeux de mots" et la procrastination n'aideraient pas à contourner ce fait.
"L'adhésion au Consensus de 1992 est essentielle pour le développement pacifique des relations à travers le détroit", a souligné M. An.
D'après lui, la "bonne compréhension de la nature des relations à travers le détroit" par les dirigeants taïwanais est, pour la partie continentale, la "pierre de touche de leur prétendue bonne volonté".
"La bonne volonté doit s'illustrer au travers d'actes, et non de paroles", a-t-il noté.
La réunification nationale de la Chine est une inévitabilité historique, car la nation chinoise marche vers son grand renouveau, a-t-il affirmé.
"La partie continentale de la Chine et Taiwan appartiennent à une seule et même Chine", a-t-il rappelé, ajoutant que les relations à travers le détroit n'étaient pas des relations de "type pays à pays".
En ce qui concerne les différends politiques de longue date entre les deux parties, le porte-parole a noté que leur résolution ne devait pas être reportée "d'une génération à une autre" et devait être abordée via la consultation à travers le détroit en respectant le principe d'une seule Chine.
Il est nécessaire de prendre de bonnes décisions sur les problèmes clés concernant l'avenir des deux rives du détroit de Taiwan et de leurs habitants, a relevé le porte-parole.
La balle est désormais dans le camps des autorités taiwanaises, lesquelles doivent "choisir entre les négociations autour d'une table ou l'affrontement", a-t-il remarqué.