Dernière mise à jour à 08h18 le 26/10
La Chine a appelé mardi les pays concernés à respecter la politique d'une seule Chine et à traiter d'une manière prudente les affaires relatives au Tibet, afin d'assurer le bon développement de leurs relations avec la Chine, a indiqué mardi un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Lu Kang, le porte-parole, a souligné mardi lors d'une conférence de presse quotidienne que la Chine est fermement opposée à toute forme de contact entre les responsables gouvernementaux et le 14e dalaï lama.
La détermination chinoise à ce sujet est inébranlable et indiscutable, a affirmé M. Lu.
Selon lui, la Chine a pris note d'une déclaration conjointe publiée par le président, le Premier ministre et deux présidents du parlement de la République tchèque, selon laquelle le pays membre de l'UE, respecte la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine, reconnaît que le Tibet fait partie de la Chine et que le comportement individuel de certains politiques tchèques ne peut pas être considéré comme un changement de la politique officielle de la République tchèque.
Les politiques slovaques tenaient également à clarifier la position de leur pays à ce sujet, à l'issue de la récente rencontre entre le président slovaque Andrej Kiska et le dalaï lama.
Le Premier ministre slovaque Robert Fico a critiqué le président Kiska.
"L'acte de M. Kiska a manifestement détérioré les relations entre la Slovaquie et la Chine", a souligné M. Fico.
Le ministre slovaque des Affaires étrangères Miroslav Lajcak, a envoyé, par le biais de l'ambassadeur de Chine, une lettre à son homologue chinois Wang Yi, indiquant que le président et le gouvernement slovaques, ainsi que tous les responsables Slovaques, respectent entièrement la souveraineté et l'intégrité territoriale de la Chine, et adhèrent à la politique d'une seule Chine.
Au nom du gouvernement slovaque, M. Lajcak a déclaré solennellement que l'actuel gouvernement slovaque n'avait jamais eu et n'aura aucun contact officiel avec le soi-disant "gouvernement tibétain en exil" ou le "Parlement tibétain en exil".
Lu Kang a indiqué que la Chine apprécie ces engagements et souhaite que les pays concernés puissent accorder leurs actes avec leur parole, adhèrent à la politique d'une seule Chine, comprennent et respectent intégralement les intérêts fondamentaux et les préoccupations majeures de la Chine, et traitent d'une manière prudente les affaires relatives au Tibet, afin d'assurer le développement sain et stable de leurs relations avec la Chine.