Dernière mise à jour à 08h21 le 05/12
La Chine est devenu une référence en termes de lutte contre le changement climatique par le biais de la science et des technologies, a estimé Edgar Gutierrez, envoyé spécial de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, lors d'un récent entretien avec Xinhua.
Les efforts de la Chine pour combattre la détérioration de l'environnement et améliorer la durabilité en font "l'exemple numéro un" pour les autres pays, a estimé M. Gutierrez, alors que les représentants de quelque 200 pays et organisations se réunissent à Madrid pour la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (COP25).
Les progrès de la Chine dans la réduction de la pollution et de la désertification sont flagrants, a jugé M. Gutierrez, également ancien ministre de l'Environnement du Costa Rica.
La Chine utilise son savoir-faire scientifique pour faire la différence dans son secteur environnemental, inspirant ainsi d'autres pays, a-t-il déclaré.
Pour M. Gutierrez, l'un des principaux succès de la Chine est son programme de reforestation, qui fait des émules dans nombre de pays autour du globe.
"La Chine implique des centaines de milliers de personnes dans ce programme consistant à planter des arbres dans le désert, en utilisant des techniques qui leur fournissent la quantité d'eau nécessaire à la poursuite de leur processus de croissance naturelle", a-t-il expliqué.
"Ce sont des choses que l'Afrique apprend à faire via le projet au Sahel. L'Arabie saoudite va lancer un projet similaire, mais la Chine montre la voie", a-t-il poursuivi.
"Pour moi, la Chine nous donne d'importantes leçons sur la lutte contre le changement climatique, et du point de vue de l'attention portée au sol, à la biodiversité et aux personnes", a estimé M. Gutierrez, en ajoutant : "nous tirons des leçons de la Chine".
Le responsable onusien a ajouté espérer que la COP25, qui s'est ouverte lundi et s'achèvera le 13 décembre, marquera "un pas en avant" dans la prise d'actions décisives contre les gaz à effet de serre les plus responsables du réchauffement climatique.
"Le temps est compté", a-t-il rappelé, appelant les pays à "être capables de conclure des accords raisonnables et viables, afin de (...) pouvoir commencer à avancer d'un pas ferme".
"2020 est l'année qui définira notre avenir. La planète s'est déjà réchauffée d'un degré Celsius. Si elle se réchauffe d'un degré de plus, nous aurons franchi un point de non-retour", a-t-il mis en garde.
"Nous ne pouvons pas continuer à traiter les questions de la biodiversité, de la dégradation des sols et du changement climatique séparément. Nous devons unir nos efforts et soutenir les pays afin qu'ils puissent agir", a-t-il souligné.