La 39e session du Comité du patrimoine mondial s'est ouverte dimanche soir à Bonn dans le but d'examiner les propositions d'inscription de 38 sites sur la Liste du patrimoine mondial de l'UNESCO ainsi que de vérifier l'état de conservation des sites déjà inscrits.
"La destruction du patrimoine est un élément clé de crises humanitaires et sécuritaires. La protection du patrimoine et celle des vies humaines ne peuvent pas être séparées", a déclaré Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO.
Dans un discours prononcé lors de la cérémonie d'ouverture de la session, le président de la Conférence générale de l'UNESCO, Hao Ping, a appelé à une forte attention et à des efforts concrets à consacrer au patrimoine mondial dans les zones de conflit, et a condamné les récentes attaques terroristes en Tunisie, en France et au Koweït.
"Nous devons continuer à lutter ensemble pour protéger notre patrimoine", a-t-il martelé.
Les candidatures à la Liste du patrimoine mondial de cette année comprennent cinq sites naturels, 32 sites culturels et un site mixte.
En Chine, le système de chefferie autochtone "Tusi", représenté par les ruines du château de Hailongtun dans la province du Guizhou, par la ville Tangya Tusi dans la province du Hubei et par la ville ancienne de Yongshun Tusi, dans la province du Hunan, fait partie des candidatures.
Le Comité du patrimoine mondial examinera également l'état de conservation des 95 sites déjà inscrits sur la liste, ainsi que celui des 46 sites inscrits sur la Liste du patrimoine mondial en péril.
Selon l'UNESCO, il y a à ce jour 1.007 sites du patrimoine mondial dans le monde, dont 779 sites culturels, 197 sites naturels et 31 sites mixtes.