Le Bureau de gestion du trafic aérien de Chine et Airbus ont signé un mémorandum d'entente (MDE) pour une coopération en matière de gestion du trafic aérien dans le but de réduire les émissions de CO2 et de traiter les fréquents retards de vol dans le pays.
Le MDE, qui couvre le transport aérien, la capacité et l'efficacité, verra quatre projets démarrer cette année : le premier concernant "la gestion du flux du trafic aérien", le second sur "le processus collaboratif de prise de décision pour les aéroports", le troisième sur l'évaluation des capacités de l'Aéroport de Chengdu, et le quatrième sur l'amélioration de la performance du système d'atterrissage de l'Aéroport international de la capitale à Beijing, selon un communiqué d'Airbus.
Ces projets devraient aider la Chine à moderniser son système de gestion du trafic aérien pour réduire les émissions de carbone et les retards de vol.
La modernisation du système de gestion du trafic aérien devrait faire économiser chaque année quelques 13 milliards de litres de carburant pour la planète, réduire les émissions de carbone de 29 millions de tonnes et diminuer les retards pour un total cumulé de quatre millions d'heures, selon le communiqué.
La Chine a vu une croissance stable de la demande en jets de passagers au cours des dernières années et le pays est devenu le deuxième plus grand marché de l'aviation civile derrière les Etats-Unis, cependant son historique de défauts de ponctualité a suscité de nombreuses vagues de plaintes chez les passagers.