La dette publique française au sens de Maastricht a augmenté de 51,6 milliards d'euros au premier trimestre 2015, atteignant 2 089,4 milliards d'euros fin mars, soit 97,5% du PIB, a rapporté mardi l'Institut national des statistiques et des études économiques (Insee).
"À la fin du premier trimestre 2015, la dette publique de Maastricht s'établit à 2 089,4 milliards d'euros, en augmentation de 51,6 milliards d'euros par rapport au trimestre précédent", indique l'institut dans un communiqué publié mardi sur son site internet.
"Exprimée en pourcentage du PIB, elle augmente de 1,9 point par rapport au quatrième trimestre 2014, à 97,5%", est-il expliqué.
La dette de l'État constitue le principal élément de cette forte augmentation. En effet, la contribution de l'État à la dette "augmente de 37,1 milliards d'euros au premier trimestre 2015", note l'Insee, précisant que "cette hausse provient pour l'essentiel de la dette négociable à long terme (+38,9 milliards d'euros) et à court terme (+2,6 milliards d'euros)".
Autre facteur de poids, la contribution des administrations de sécurité sociale "augmente fortement", la hausse atteignant 15,8 milliards d'euros, ajoute l'institut.
D'après le quotidien économique Les Echos, la dette publique de la France a ainsi atteint au premier trimestre 2015 "son plus haut niveau jamais constaté par les statisticiens publics".