Dernière mise à jour à 16h01 le 30/11
Wang Jianlin, président du groupe Wanda de Dalian, s'exprime lors d'un événement d'affaires au théâtre Bing de Los Angeles, en Californie, le 17 octobre 2016. [Photo / Agencies] |
Le président du conglomérat chinois de l'immobilier et du divertissement Dalian Wanda Group a déclaré mardi qu'il y a bien une bulle du marché immobilier en Chine, mais que le secteur ne s'effondrera pas car il y a encore un potentiel important pour l'urbanisation.
Les données ont montré que la croissance de l'investissement immobilier en Chine s'est accélérée en octobre à son niveau le plus élevé depuis avril 2014, suggérant que les promoteurs immobiliers n'ont pas encore ressenti de pression notable des récentes mesures visant à freiner les achats hypothécaires.
« Oui, il y a une bulle en Chine », a déclaré Wang Jianlin, qui a été classé par Forbes comme la personne plus riche de Chine cette année avec une valeur nette de 28,7 milliards de Dollars US, lors d'une conférence à Jakarta, en Indonésie. « Particulièrement au cours des dernières années, elle est assez grande, mais il (le secteur) ne s'effondrera pas », a-t-il déclaré, soulignant qu'une part importante de la population chinoise vit encore dans les zones rurales et aimerait déménager dans les villes.
Depuis que Wanda a été fondée en 1988, le groupe est devenu la plus grande société chinoise du secteur de l'immobilier commercial. Elle s'est également étendue aux cinémas, aux clubs sportifs et aux finances, en partie grâce à des acquisitions.
Selon M. Wang, le groupe souhaite ainsi posséder 20% de tous les cinémas du monde dans les 10 ans, mais il n'a pas donné de détails sur la façon dont il pourrait atteindre cet objectif.
Plus tôt ce mois-ci, Wanda a étendu sa vague d'achats à Hollywood en signant un accord pour la prise de contrôle de Dick Clark Productions, la société américaine qui gère les Golden Globe et Miss America, pour 1 milliard de Dollars US.
Lorsqu'on a évoqué un autre magnat de l'immobilier, Donald Trump, qui a gagné l'élection présidentielle américaine, Wang Jianlin a répondu que sa présidence pourrait être positive pour l'économie. « Par rapport aux 44 derniers présidents, est-il meilleur ? Un homme d'affaires peut-il être meilleur qu'un politicien de carrière ? Il faut lui laisser sa chance ».