Dernière mise à jour à 08h54 le 25/12
Le couple de Montpellier arrêté lundi pour avoir fomenté un attentat présumé à l'aide d'un faux ventre de femme enceinte va être présenté à un juge antiterroriste, a rapporté jeudi la presse française.
Le couple de Montpellier placé en garde à vue lundi dans le cadre d'une enquête antiterroriste va être présenté "jeudi à un juge antiterroriste qui pourrait les mettre en examen", relate jeudi la presse française.
Caroline, 23 ans, issue d'une famille de la bourgeoisie de l'Hérault (sud), et Abbas, un Franco-tchadien de 35 ans, avaient été arrêtés lundi matin à Montpellier par les policiers de la Sous-direction anti-terroriste (SDAT) et demeurent depuis en garde à vue à Paris.
La semaine dernière, les enquêteurs alertés par le radicalisme croissant de la jeune femme avaient déjà placé "une première fois le couple en garde à vue, pour une séquence d'une trentaine d'heures", rappelait mercredi le quotidien régional Midi Libre.
Puis le couple avait été remis en liberté le lendemain mais assigné à résidence, avant d'être interpellé lundi dernier.
Les policiers s'inquiètent particulièrement d'un faux ventre de femme enceinte découvert la semaine dernière dans l'appartement du couple lors d'une perquisition et du fait qu'il ait été recouvert de papier aluminium, un dispositif qui permet de dissimuler des objets tout en déjouant par exemple des systèmes antivol ou de sécurité comme les portiques de contrôle.
La jeune femme, décrite comme "très intelligente" aurait basculé dans le radicalisme à l'âge de 18-19 ans et l'analyse des ordinateurs du couple aurait permis d'établir que les deux jeunes gens auraient consulté "des photos de djihadistes" et effectué des recherches "sur la fabrication d'engins explosifs", souligne jeudi la presse française.
Mercredi, le Midi Libre indiquait également que la jeune femme aurait raconté à ses proches "qu'elle voulait gagner la Syrie pour y mourir en martyr, et avait convaincu son mari de l'y accompagner".