Dernière mise à jour à 13h27 le 12/05
Université de St. Andrews en Ecosse, Royaume-Uni. [Photo / IC] |
Les nombreux étudiants chinois qui cherchent à poursuivre leurs études supérieures dans l'Union européenne bénéficieront d'une extension de séjour d'au moins neuf mois après leur fin d'études, selon les nouvelles mesures adoptées mercredi par le Parlement européen.
Ces nouveaux règlements, valables pour tous les étudiants et chercheurs des pays non membres de l'UE, sont conçus pour attirer une main-d'œuvre plus qualifiée pour l'ensemble des 28 Etats membres du bloc, pour une population d'environ 500 millions, mais devant faire face à la difficulté du vieillissement.
Les règles communautaires, approuvées par le Parlement européen, vont clarifier et améliorer les conditions pour les stagiaires non-UE, les bénévoles, les élèves des écoles et jeunes filles au pair. Mais elles rentreront en vigueur seulement dans deux ans, une période de transition pour permettre aux Etats membres d'adapter les lois nationales.
Actuellement, plus de 200 000 étudiants chinois suivent un enseignement supérieur dans les pays de l'Union européenne et près de la moitié d'entre eux étudient en Grande-Bretagne, d'après les derniers chiffres officiels.
Les étudiants et chercheurs auront la possibilité de séjourner au moins neuf mois après avoir terminé leurs études et recherches en vue de trouver un emploi ou de créer une entreprise, ce qui devrait également permettre à l'Europe de bénéficier de leurs compétences.
Au cours de leur séjour, ils pourront se déplacer plus facilement dans l'UE. A l'avenir, plus besoin de déposer une nouvelle demande de visa, mais seulement d'informer l'Etat membre où les candidats veulent se rendre, par exemple dans le cadre d'un échange d'un semestre.
Les chercheurs pourront également se déplacer pour des périodes plus longues que celles qui sont actuellement autorisées et être accompagné par des membres de la famille, ces derniers pourront avoir un emploi pendant leur séjour en Europe.
Les étudiants auront le droit de travailler au moins 15 heures par semaine, selon les règles.
«Je suis heureuse que l'UE reconnaisse l'importance d'attirer des personnes hautement qualifiées et de les inciter à rester en créant un système européen harmonisé», a déclaré Cecilia Wikstrom, membre du Parlement européen.
«Cela signifie sans doute que les universités européennes seront en mesure de renforcer leur compétitivité sur la scène mondiale et de devenir plus attrayantes.»