Dernière mise à jour à 08h45 le 18/05
Mardi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a salué les remarques du président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi sur la nécessité de parvenir à la paix entre Israël et les Palestiniens.
M. Netanyahou a dit ''saluer'' les remarques de M. Al-Sissi ainsi que "sa volonté de déployer tous les efforts possibles pour faire prochainement progresser la paix et la sécurité entre nous et les Palestiniens," selon un communiqué diffusé par son cabinet.
"Israël est prêt à participer, avec l'Égypte et les autres pays arabes, aux progrès du processus diplomatique et de la stabilité dans la région,'' a dit le Premier ministre israélien.
Plus tôt dans la journée, le président égyptien Al-Sissi a dit qu'il existe une ''chance réelle'' d'établir une paix véritable entre Israël et les Palestiniens si les parties répondent aux efforts de paix arabes et internationaux, selon l'agence de presse officielle égyptienne, MENA.
Il a fait référence à une initiative de paix arabe conduite par l'Arabie saoudite qui, en 2002, avait exhorté Israël à se retirer complètement des territoires palestiniens qu'Israël occupait depuis la guerre au Moyen-Orient de 1967 en Cisjordanie, à Jérusalem-Est et dans la bande de Gaza, en échange de la normalisation des liens d'Israël avec les pays arabes.
Le président égyptien a également affirmé que son pays ''souhaite jouer un rôle de médiateur entre les Palestiniens et Israël,'' et que les liens entre Israël et l'Égypte se resserreront dès la reprise des négociations de paix entre les parties.
Israël et l'Égypte ont signé un traité de paix en 1979. La dernière série de négociations de paix entre Israël et les Palestiniens s'est tenue entre juillet 2013 et avril 2014, et a pris fin sans résultats.
M. Netanyahou est opposé à la récente initiative française visant à accueillir à Paris, d'ici la fin de l'année, une conférence multilatérale pour la paix au Moyen-Orient, qui permettrait d'amorcer les contacts diplomatiques.
Dimanche, il a dit au ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, en visite en Israël, qu'il est opposé à l'initiative, invoquant que grâce à la conférence, les Palestiniens pourraient éviter de s'engager dans des pourparlers directs et complets avec Israël en fixant des préalables aux négociations.