Dernière mise à jour à 13h32 le 09/09
Les trois femmes qui ont été interpellées jeudi dans la soirée en gare de Boussy-Saint-Antoine, dans l'Essonne, "préparaient des actions violentes et imminentes" selon le ministre français de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui s'est exprimé lors d'un point presse depuis la place Beauvau vers 22h (heure locale).
Agées de 19, 23 et 39 ans, les femmes "impliquées dans la découverte d'une voiture remplie de bonbonnes de gaz" à Paris, ont été décrites par Bernard Cazeneuve comme étant "radicalisées et fanatisées".
Selon plusieurs médias français, la jeune femme de 19 ans arrêtée est la fille du propriétaire de la voiture suspecte retrouvée dans la nuit de samedi 3 au dimanche 4 septembre dernier, dans une rue près de Notre-Dame, avec six bonbonnes de gaz.
Lors de leur interpellation sur le quai de la gare de Boussy-Saint-Antoine, l'une d'elles a tenté de poignarder un policier de la DGSI, le blessant à l'épaule, et ce dernier a riposté en faisant usage de son arme, la blessant grièvement. La suspecte a été transportée à l'hôpital du Kremlin-Bicêtre (Val-de-Marne) tandis que les deux autres femmes ont été placées en garde à vue.
Le policier est actuellement hospitalisé et "ses jours ne sont pas en danger", a précisé le ministre français.
Bernard Cazeneuve a salué "l'action exemplaire et la très belle performance des services d'enquête et de renseignement, qui depuis dimanche matin ont procédé à des investigations minutieuses dans ce qu'il faut appeler une véritable course contre la montre (...) et ont permis d'éviter à notre pays de connaître de nouveaux drames".
Il a également évoqué le niveau de menace terroriste "d'une ampleur inédite aux ressorts protéiformes" auquel est exposée la France, évoquant des "individus aux profils très différents conditionnés pour passer à l'acte sur le sol français".
Ces trois interpellations s'ajoutent aux 260 concernant des individus "en lien avec des réseaux terroristes", effectuées depuis le début de l'année 2016.