Dernière mise à jour à 09h29 le 19/09
L'Iran a rejetté dimanche les allégations avancées par l'Arabie saoudite selon lesquelles Téhéran fournissait des armes aux groupes d'opposition yéménites, a rapporté la chaîne Press TV.
L'accusation saoudienne portant sur le transport d'armes vers le Yémen est "sans fondement et non documentée", a indiqué la Mission permanente de l'Iran auprès des Nations Unies dans un communiqué.
Pour rappel, le 14 septembre, dans une lettre adressée par Ryrid au Conseil de sécurité de l'ONU, Téhéran est accusé de transporter des armes aux combattants chiites houthis du Yémen en violation de la résolution onusienne 2216.
"Des allégations sans fondement peuvent être constatées dans la lettre d'Arabie saoudite, allégations qu'aucun organisme impartial n'a jamais été capable de prouver", selon le communiqué iranien.
"L'Arabie saoudite s'est engagée depuis plus d'un an et demain, dans une guerre totale et inégale contre le peuple du Yémen et a commis des crimes indéniables à l'encontre des civils, des enfants et des femmes sans défense du pays", ajoute le communiqué.
En mars 2015, la colation menée par l'Arabie saoudite a commencé les frappes aériennes contre les rebelles houthis au Yémen, Ryriad expliquant que cette démarche visait à restaurer la légitimité du gouvernement du président Abd-Rabbu Mansour Hadi.
La résolution onusienne 2216 demande aux combattants houthis soutenus par l'Iran de se retirer de la capitale Sanaa et de toutes les autres villes, de rendre les armes et de libérer les prisonniers politiques avant la formation d'un nouveau gouvernement de transition.
De leur côté, les Houthis et leurs alliés affirment être de facto les dirigeants du pays et exigent la formation d'un nouveau gouvernement transitoire avant de discuter du retrait des villes et de tout autre sujet.