Dernière mise à jour à 11h22 le 21/09
Le monde est confronté à une crise des réfugiés aux "proportions immenses" qui constitue "l'un des défis les plus urgents de notre temps", a déclaré mardi le président américain Barack Obama lors d'un sommet sur les réfugiés organisé au siège des Nations Unies à New York.
Il a appelé à une action concertée des pays à travers le monde pour atténuer cette crise qui met à l'épreuve le système international et l'humanité toute entière.
"Cette crise est un test pour notre humanité commune - que nous cédions à la suspicion, la peur et construisions des murs ou que nous nous reconnaissions dans l'autre", a observé M. Obama.
Le président américain a également exhorté la communauté internationale à faire davantage d'efforts pour mettre fin aux conflits, car "il y a tant de réfugiés dans le monde qui viennent de seulement trois pays ravagés par la guerre : la Syrie, l'Afghanistan et la Somalie".
"Nous savons tous que ce qui se passe en Syrie, par exemple, est inacceptable", a déclaré Barack Obama. Or, "nous ne sommes pas aussi unifiés que nous le devrions dans nos efforts pour l'empêcher".
Plus de 65 millions de personnes dans le monde sont des déplacés, le plus grand nombre jamais enregistré depuis le Haut-commissariat de l'ONU aux réfugiés (HCR) a commencé à établir des statistiques, selon la Maison Blanche. Plus de 21 millions d'entre elles ont franchi les frontières en quête de sécurité et sont considérées comme des réfugiés.
Plus de 50 pays dans le monde ont doublé cette année le nombre de réfugiés qu'ils abritent, soit désormais plus de 360.000 personnes, a relevé M. Obama.
Dans leur communiqué final publié lors du sommet, les 32 pays participants disent avoir versé cette année quelque 4,5 milliards de dollars de plus qu'en 2015 à l'appel de l'ONU et des organisations humanitaires internationales.
Pour les années à venir, ils se sont engagés à augmenter de trois milliards de dollars leur financement et promesses de don en vue de faire face à cette crise humanitaire mondiale.