Dernière mise à jour à 11h34 le 08/10
Les Etats-Unis ont accusé vendredi la Russie d'avoir piraté des sites politiques américains, une accusation immédiatement qualifiée de "foutaise" par Moscou.
Peu après que la Maison Blanche a indiqué dans une déclaration que le service des renseignements américain était "certain" que la Russie était dernière les récents piratages de mails d'institutions et de citoyens américains, dont ceux d'organisations politiques américaines, le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a immédiatement rejeté les accusations américaines.
"Les sites internet de Poutine sont attaqués quotidiennement par des dizaines de milliers d'attaques. On peut tracer nombre de ces attaques vers les Etats-Unis, mais nous n'accusons pas à chaque fois la Maison blanche ou Langley (siège de la CIA)", a déclaré M. Peskov à l'agence russe Interfax.
Le site WikiLeaks a révélé en juillet une série de mails piratés des comptes de la Commission nationale démocrate (DNC) qui semblaient discréditer la revendication de neutralité de la DNC dans la campagne des primaires.
Selon les contenus de ces quelque 20.000 mails, des responsables de la DNC censés rester neutres durant les primaires semblaient comploter contre le rival de Hillary Clinton, Bernier Sanders, qui préconisait "une révolution politique" rassemblant des millions de partisans démocrates et indépendants.
Suite à cette révélation, la DNC a condamné la Russie pour ce piratage et ce malgré le fait qu'un pirate surnommé "Guccifer 2.0" a revendiqué la responsabilité de la cyber-attaque.